DISCONNECTED
White Colossus
Modern Metal - Troyes
Je connais personnellement le groupe pour l’avoir vu débuter au temps que je vivais à Troyes, tout comme pour le groupe Insolvency que j’ai vu grandir et évoluer. Dans le cas de Disconnected, je pense que le groupe a enfin trouvé un line up solide et fiable au point de nous sortir un titre, un album quoi. Sacrée évolution de la part du projet d’un homme qui est toujours là depuis le début : Adrian MARTINOT (que l’on peut aussi voir à la guitare dans le groupe d’Opéra Metal qu’est Melted Space avec qui le groupe va se produire le 23 mars). C’est avec leur premier album White Colossus que le groupe a décidé de poser les bases aux yeux du monde en mettant leur création sous la forme d’un album de 10 titres. Voyons donc ce que le groupe a été capable de créer durant l’écoute du CD.
En parlant d’évolution, je pense que vous donnez mon avis sur le sujet est une bonne chose, avec White Colossus, je savais que le groupe allait nous offrir de l’expérience et davantage de travail. Suis-je déçu de l’évolution du groupe ? Oui et non. Tout d’abord, oui car le changement que le groupe a accompli est vraiment différent de ce que j’ai entendu par le passé. Et non, car ce changement est plus que bénéfique, j’ai été étonné du travail accompli sur cet album et ce fut une surprise bien heureuse donc pour faire la synthèse de mon avis, je dis sans hésitez que je ne suis pas déçu par leur travail, loin du monde. Avec de multiples écoutes car White Colossus est très prenant m’ont permises de bien redécouvrir la nouvelle facette que s’est forgé le groupe et d’en faire une critique dans les lignes qui vont suivre.
Disconnected m’a franchement fait rêver durant ces écoutes, ce fut comme plonger comme Alice dans le Pays des Merveilles, on y entre très volontiers, mais ressortir n’est pas ce que l’on souhaite car on s’y est perdu et on aime cet univers musical. Le groupe exerce son talent dans le style du Metal Moderne mais on ressent aussi du Rock et ainsi que sur un morceau ,de la musique traditionnel orientale comme la fait le groupe Myrath venant de Tunisie avec qui la tête pensante de Disconnected Adrian a eu la chance de faire la première par
tie en compagnie de son autre groupe Melted Space, cela est peut-être en lien sur ce choix concernant les premières secondes du morceau For All Our Sakes.
Mais rentrons dans les détails du travail des troyens avec pour commencer le chant
géré par Ivan Pavlakovic de Heavy Duty est remarquable, une prouesse dont le chanteur fait preuve avec sa puissance et son habilité à changer son style font de son travail l’un des points fort de Disconnected. On poursuit avec les guitares géré par deux musiciens : Adrian dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprise donc je vais m’épargner d’en remettre une couche ainsi que Romin Manogli à la seconde guitare, celle rythmique qui a malheureusement quitter le projet. Le résultat de ces deux artistes est à la hauteur du chant, à la limite du progressif mettant en avant des mélodies qui s’empare de mon esprit comme le prendra le vôtre, vous allez lâcher prise au gré de leurs riffs, leur mélodies mais aussi leur complexité qui est accompagné de leur confrère à la basse qui se permet à certains passages d’être mit davantage en avant des autres instruments qui est joué par Romain Laure qui est à l’instar de ses trois précédents camarades se doit à l’excellence. Pour le dernier à être cité, derrière ses toms et ses cymbales, c’est Aurélien Ouzoulias, connu pour son travail dans les groupes comme Zull FX ou encore Satan Jokers pour ne citer qu’eux, au sein de cette nouvelle formation, il anime ses mains et ses jambes de façon à jouer une technique qui lui est propre et qui offre à Disconnected, un CD proche de la perfection.
Cet album digne d’une balade dans leur monde, digne d’un excellent roman fantastique et digne d’un Lewis Carroll (Alice au pays des Merveilles), Anne Robillard (Les chevaliers d’Emeraude) ou du grand John Ronald Reuel Tolkien (Le Seigneur des Anneaux). Le groupe nous offre donc avec White Colossus, une balade de 51 minutes dont je serais capable de faire durant des heures entières avec :
1. Living Imcomplete
2. Blind Faith
3. Wounded Heart
4. White Colossus
5. Feodora
6. Losing Yourself Again
7. Blame Shifter
8. For All Our Sakes
9. The Wish
10. Armageddon
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Le groupe a vraiment fait de l’excellent travail sur cet opus qui me prouve que pour 2018, on va entendre pas mal parler des groupes de la scène rémoise, surtout si ils sont capable de pondre des CDs de cet acabit car cela vaut plus que le tour. Pour ma part, Disconnected est le second groupe de la ville de Troyes qui m’offre pour ce début d’année, un second chef d’œuvre pour cette ville ainsi qu’un coup d cœur de surcroit comme m’a offert Insolvency avec Antagonism Of The Soul.
Le groupe Disconnected nous offre pour ce premier opus, un mastodonte niveau travail et talent qui sera dur de déloger car y’a du niveau dans ce 10 titres qu’est White Colossus et le line up qu’Adrian a réussi à monter, on peut être sur que le groupe ne fait que commencer à faire parler de lui.
Pour ce qui est de la pochette de l’album, le groupe a tout revu en plus de leur musique, le logo a subi lui aussi un coup de neuf et la pochette est sobre niveau couleur avec du noir et du blanc ainsi que les dégradés de ses deux couleurs, le décor semble proche d’une scène de l’apocalypse avec ses bâtiments visible sur les côtés mais la boule qui est l’élément centrale en plus d’être le plus prenant à l’œil, je ne saurais vous dire ce que c’est exactement, un soleil en déstructuration, une nouvelle étoile dans le ciel ou encore une éclipse avec du magnétisme, cela peut nous interroger grandement. Mais elle reste magnifique, comme l’est le contenu musical qui s’y trouve.
Par conséquent, vu mon avis, vous devez vous douter que je ne vais pas vous conseiller l’écoute de cet ouvrage mais vous le préconise absolument sans hésitez. Par contre, si vous compter découvrir le groupe tranquille chez vous en attendant un rendez-vous, faites très attention, car c’est tellement prenant que l’on ne voit pas du tout le temps passé.
N’oubliez pas que ces lignes ne sont que mon avis personnel et donc je vous invite à découvrir le groupe par vous-même.
Fab’