TRIVIUM
The Sin And The Sentence
Metalcore, Heavy/Thrash Metal - États-Unis
Il existe des grands noms dans le Metalcore, certains ont aidés le genre à s’améliorer, d’autres l’ont entériné, et d’autres ont tentés des trucs, et parfois avec succès, parfois avec des échecs très flagrants.
Dans ces groupes qui ont innovés, changés de genre de musique, on ne compte pas énormément de noms, mais pour moi, un nom reste grand et notable au milieu du reste : « TRIVIUM »
« TRIVIUM » reste sans conteste un de ces groupes qui a secoué le domaine du Metalcore sur ces dix dernières années.
Et pourtant, les puristes du genre ne leur attribuent pas énormément de gloire ; pour eux, ils ont sortis un ou deux albums excellents et le reste est moyen, passable voire médiocre.
La réalité est, comme vous le savez probablement, très différente.
Déjà, ce groupe est l’un des meilleurs groupes que je puisse connaître, que ce soit simplement au niveau de ses trois membres permanents (Matt Heafy, chant & guitare rythmique / Corey Beaulieu, chants additionnels & guitare soliste / Paolo Gregoletto, chant additionnels & basse) ou tout bêtement au niveau de leurs albums, qui ont toujours été pour moi un pur plaisir à écouter encore et encore.
Deux fois, TRIVIUM s’est détourné de ses attraits Metalcore pour passer à un style de musique, pas forcément très distant, mais tout de même une différence qui s’est ressentie.
La première fois, ce fut avec la sortie de « The Crusade » en 2006 qui fait plus office d’album hommage à leurs influences notables comme Metallica par exemple (et donc un album de Thrash Metal), et la deuxième fois, ce fut en 2015 avec la sortie de « Silence In The Snow » qui penchait plus vers un côté Heavy Metal (pour je ne sais quelle raison d’ailleurs)
Cet album pour moi est le meilleur du groupe, que ce soit au niveau des compositions ou même le contexte des écoutes qui m’a beaucoup aidé à apprécier l’album de plus en plus au fil du temps.
Et lorsqu’un nouvel album de « TRIVIUM » fut annoncé pour fin 2017, je me suis posé une seule question :« Est-ce que cet album peut égaler l’album que je considère maintenant comme étant une légende ? »
Et c’est la question à laquelle je répondrais à la fin de cette chronique, tout en détaillant mon ressenti sur tout l’album en question.
L’album sort le 20 Octobre 2017 (7 jours avant Urn de NE OBLIVISCARIS si vous arrivez à suivre avec mon autre chronique) et je l’ai écouté quelques jours après sa sortie, pas immédiatement histoire de me laisser un soupçon de surprise.
Déjà, au niveau du line-up, les trois membres permanents recrutent Alex Bent, batteur connu notamment pour son travail chez BRAIN DRILL ou UNDERLING (moi je le retiens surtout car il a été batteur live pour Angel Vivaldi et RINGS OF SATURN mais c’est une autre histoire) et au niveau de la pochette, c’est Ashley Heafy (la compagne de Matt Heafy si vous suivez) (et qui s’est déjà chargée des designs pour les deux albums précédents) qui se charge de nous créer toute une esthétique autour de cet album, esthétique qu’ils mettront en valeur lorsqu’ils diffuseront les singles sur les réseaux sociaux.
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L’album se divise en 11 chansons ce qui nous donne déjà quasiment une heure de pur plaisir :
1. The Sin And The Sentence
2. Beyond Oblivion
3. Other Worlds
4. The Heart From Your Hate
5. Betrayer
6. The Wretchedness Inside
7. Endless Nights
8. Sever The Hand
9. Beauty In The Sorrow
10. The Revanchist
11. Thrown Into The Fire
Pour ce qui est de l’album, il commence donc par la chanson éponyme et qui déboule sur l’un des meilleurs riffs que j’ai entendu dans ma vie
Et simplement, dès lors, on sent que TRIVIUM est reparti dans quelque chose de plus sérieux, plus investi, et dès lors qu’on entend ces riffs et ces mélodies, on sait qu’on a affaire à quelque chose qui sera majestueux.
On enchaîne par Beyond Oblivion, une des chansons les plus appréciées et les plus vénères de l’album, à vrai dire, l’album ne comporte réellement qu’une seule « ballade » (et encore si elle peut être qualifiée de balade) du doux nom de The Heart From Your Hate et qui encore, n’est pas une ballade.
Enfin bref, l’album nous montre complètement un retour aux sources plutôt bien mérité et très bien accueilli par la critique, c’est aussi un album par lequel on pourrait commencer à écouter le groupe, il est totalement accessible et pour moi il possède les riffs les plus accrocheurs de la carrière de TRIVIUM
Pour répondre à la question que je me posais avant, si je n’étais pas si têtu, oui, The Sin And The Sentence aurait dépassé largement Silence In The Snow, l’album est extrêmement bien écrit du début à la fin et pour les besoins de cette critique, je l’ai bien réécouté plus de dix fois et pour une cinquantaine de minutes, l’album vous emporte du début à la fin dans un tourbillon de violence à la fois maîtrisée et magnifique à la fois, c’est ce que je trouve impressionnant à propos de cet album.
Cet album nous montre que TRIVIUM en a encore à revendre, et cela fait du bien à voir et à entendre !
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