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RUINS OF DHARMA

 

Bien le bonjour fans de musique ! Aujourd’hui, Kiki est avec les musiciens de Ruins of Dharma ! Bonjour à vous 5 !

 

TOTAL METAL ZONE: Pouvez-vous nous présenter Ruins of Dharma ? C’est qui, c’est quoi ?

 

Adrien : A la base c’était un projet que je faisais seul avec mon ordi, carte son, basse et batterie programmé, pour faire de petites compos de mon côté. Puis finalement, j’ai décidé de trouver des musiciens, et mettre ce projet réellement en place pour aller plus loin. J’ai d’abord rencontré sur Lille Jean-Phi (batterie), puis Côme (basse). Plus tard, par le biais de Jean-Phi nous avons rencontré Pierre (clavier), et enfin en cherchant un chanteur nous sommes tombés sur Nico (chant). Nicolas : Oui je trainais sur les forums internet et voilà… (rires)

Adrien : Ca partait d’un projet perso, mais qui a finalement évolué en projet de groupe. On est parti de ce qui avait été fait au départ, mais aujourd’hui c’est un travail de groupe à part entière.

 

TMZ : Le projet a évolué au fil du temps…

 

Nicolas : Oui et puis la thématique, le nom en premier lieu m’a beaucoup parlé, m’a évoqué beaucoup de choses qui allaient dans le sens d’une musique progressive. Tout de suite, on sent un parfum d’Orient, d’exotisme, et finalement une très belle rencontre !

 

TMZ : Ce nom justement, comment l’avez-vous choisi ?

 

Adrien : (rires) Alors Dharma ne vient pas de Lost, comme beaucoup de gens le disent, mais des enseignements du Bouddha. Ma mère est bouddhiste, j’ai eu l’occasion de lire sur ce concept, et c’est un mot qui a une forte signification en Orient, et en discutant avec mon entourage, nous nous sommes aperçus que ces enseignements avaient quasiment disparus. Ce qui a donné Ruins of Dharma. C’est ce qui a branché Nico, avec cette thématique comme il le disait, on s’est retrouvé là-dessus. Tout comme les autres, d’ailleurs on a gardé le nom (rires) Nicolas : Pour compléter, dans le Dharma il y a aussi la notion de monde physique, le monde matériel qui nous entoure. On vit dans une époque plutôt curieuse, avec beaucoup d’incertitudes, des crises, et par le prisme de cette thématique on peut aussi faire des allégories sur la réalité du monde tel qu’il est. Côme :J’aime beaucoup quand Nico part dans ses délires… On voyage quoi ! (rires)

LRK : Quelles sont vos influences musicales ?

Jean Phi : C’est très diversifié, c’est en partie l’essence du groupe d’ailleurs : personnellement je suis assez éclectique, Adrien et Nico ont une bonne culture métal, Pierre lui est à l’opposé avec une formation de classique et de jazz à la base, le tableau se complète bien. Pour citer certains artistes, il y a forcément Opeth : on a eu beaucoup de retours là-dessus. Nous avons aussi Dream Theater, Myrath, Devin Townsend…

 

TMZ : C’est vrai qu’en écoutant votre première chanson « Crocodile river part II », on sent une grande influence de Opeth.

 

Nicolas : Opeth c’est vraiment un groupe qui arrive à faire un consensus entre nous, c’est vrai qu’on a chacun nos influences qui nous collent à la peau. Pour d’autres, comme Myrath, ils  traînent un univers qui est très prenant et te fait voyager, mais c’est vrai qu’Opeth a tellement de richesses narratives ! Que ce soit sur la musique, sur les textes, ou sur la voix ! On arrive tous à s’y retrouver, même Pierre qui est le plus « éloigné » du métal extrême, trouve aussi des inspirations dans cette musique qui est si riche. Ils arrivent à se transcender et à devenir autre chose que ce qu’ils étaient dans les vingt précédentes années.

 

TMZ: Mais du coup, Kiki, le Kiki de tous les Kikis, voudrait savoir qui est pour vous le musicien de tous les musiciens ?

 

Jean Phi : Par rapport à ceux qu’on a cité juste avant, et même si nous sommes tous instrumentistes différents, Devin Towsend ce serait pas mal non ?

Nicolas : J’achète oui !

Pierre : Oui c’est pas faux

Adrien : Même si il fait parfois des choses ridicules ou futuristes, avec les imageries du cirque, de l’horreur, c’est vraiment un personnage qu’on apprécie tous.

Jean Phi : Dans sa qualité de musicien, metteur en scène aussi.

Nicolas : C’est un mec assez intégral. En live, il donne tout, et ce qui peut nous rassembler c’est qu’il expérimente, il fait une musique qu’il aime, qui est viscéral. Je n’ai pas l’impression qu’il essaie d’être commercial, et tant mieux si les gens aiment ce qu’il fait. Quelque part c’est inspirant, se dire qu’on peut faire une musique qui nous colle à la peau, et trouver des gens qui aiment ça. 

 

TMZ : Revenons à vous, qui compose les textes ?

 

Jean Phi : C’est exclusivement Nico qui compose. Il est très inspiré, pas besoin de lui donner une idée, si ça nous branche on lui dit OK. Il maîtrise très bien l’anglais, c’est une chance !

 

TMZ : Votre formation est assez récente (moins d’un an), un EP est-il en cours de réalisation ?

 

Côme : Il y a déjà 5 ou 6 titres en cours, donc nous travaillons actuellement beaucoup dessus, et également sur d’autres compos que nous avons déjà. Le tout servira forcément à un support physique à terme, le format n’est pas encore déterminé, mais ce serait dans l’optique de le faire partager. C’est l’objectif pour les mois qui vont suivre.

 

TMZ : Y a-t-il un thème plus abordé qu’un autre dans ces fameux titres ?

 

Nicolas : L’idée, c’est que nous avons un univers fondamental « Ruins of Dharma » : nous essayons de coller à une thématique ésotéro-bouddhiste, c’est-à-dire dans l’approche au monde, aux gens, à l’humanité, la quête de sagesse. Il y a un fond métaphorique, nous essayons de parler de choses actuelles par une imagerie presque mythologique. Pour résumer, il y a deux types de paroles : celles purement allégoriques, en s’interrogeant sur la ruine du monde physique, et celles orientées sur une histoire que nous tramons en parallèle sur ce que penserait Bouddha sur notre monde : comment l’être de la sagesse ultime pourrait réagir à la violence et la brutalité de l’humanité actuelle ? Resterait-il impassible, comme la légende le veut, ou deviendrait-il tout autre ? Ruins of Dharma s’interroge et pense qu’il serait tout autre, et même plutôt véner !

 

 

TMZ : Et ces enregistrements, plutôt à la maison ou bien avec une association par exemple ?

 

Pierre : Plutôt à la maison, tranquilles ! Nous avons la chance d’avoir Jean Phi qui a son propre matos dans son local… 

Nicolas : Peu de matos, c’est peu de le dire !

Pierre : Son local fait office de studio d’enregistrement en même temps : on peut faire ça quand on veut, quand tout le monde est disponible, pouvoir enregistrer sans stress et comme on le désire.

Nicolas : Pour compléter, nous travaillons avec un ingénieur son professionnel pour toutes les parties mixage – mastering, plusieurs amis pros du son, on a la chance d’avoir Jean Phi qui s’est piqué de passion pour ce domaine-là, nous avons un matos phénoménal grâce à lui… Demain, on peut se dire qu’on peut travailler pour nous, faire nos maquettes, plus ça ira plus on se tournera dans cette direction. Nous sommes très enthousiastes, nous voulons partager notre son, sortir des musiques, et même si la formation est jeune, nos compos sont plutôt matures. On est très chanceux d’être dans cette configuration.

 

TMZ : C’est un sacré avantage par rapport à d’autres !

 

Nicolas : on garde aussi la maîtrise de la prise de son, on a tous eu d’autres expériences chacun de notre côté, et quand tu passes seulement par un ingénieur son, tu as tendance à suivre ses méthodes. Tandis que là, sur la captation de notre musique, on choisit ce qu’on veut faire, il n’y a pas de brides ! Et c’est ensuite là où nous avons moins de compétences, que nos amis viennent nous prêter main forte, mais sur « Comment sonnera la corde basse ? » ça reste notre domaine.

 

TMZ : Mais du coup, avez-vous déjà donné des concerts ? Car un ingénieur son n’est pas de trop en général…

 

Pierre : Les concerts sont un objectif à moyen terme, le souci dans notre région, et le style dans lequel on se répertorie, c’est qu’on ne peut pas se produire sans matériel à disposition pour jouer dans des conditions décentes. Nous nous sommes donc concentrés sur la composition, avoir un set vraiment qualitatif, avoir une bonne maquette bien représentative pour proposer quelque chose de bon, et enfin se concentrer sur le démarchage pour trouver des petites salles, de petits festivals, ect… Pour en avoir fait l’expérience personnellement, jouer dans le petit troquet du coin c’est compliqué avec notre style (rires).

 

TMZ: Parlons sérieusement maintenant : Kiki jouant du triangle électrique, ce serait un atout pour votre formation ?

 

En chœur : Why not !

 

TMZ : L’interview se termine, pourriez-vous nous dire quel serait le petit plus par rapport à d’autres groupes de métal progressif ?

 

Côme : On a chacun beaucoup d’influences très variées, c’est une force au final. Pierre porté rock progressif avec une formation très classique,  Adrien qui touche un peu  à tout voire même extrême, moi qui suit assez extrême aussi, Nicolas qui est un peu comme Adrien… Comme Nicolas le disait, nous sommes assez éclectiques, on se retrouve dans des groupes, mais on a aussi des influences qui ne sont pas en accord les auns avec les autres, et c’est ça que chacun amène dans la musique. Au final, on arrive à faire quelque chose qui se rejoint.

Adrien : C’est sûr qu’avec un fan de jazz, et un fan de brutal death… (rires) mais je pense que là on y arrive, et on s’en rend compte avec les retours positifs du premier morceau publié. Ca a séduit pas mal de non métalleux, par rapport au vocal et mélodie du piano, et parallèlement les métalleux aussi car ils s’y retrouvent aussi avec l’énergie dégagée par la batterie, le couplet guitare basse qui a un petit côté trash. C’est cette force, on arrive à tout synthétiser en une musique.

Nicolas : Il y a une  volonté de raconter une histoire : prendre les gens par la main, les faire voyager. On a envie que les gens nous suivent dans nos histoires, et la musique progressive est justement formidable pour ça parce que tu traverses des émotions. Tu peux chanter avec une voix de petite fille et l’instant d’après faire le monstre. C’est l’idée quoi, de raconter une histoire et que nous aussi on voyage, on est tous dans le même bus, et c’est parti !

 

TMZ : Ça a l’air d’être la base du groupe d’ailleurs, Ruins of dharma, les thèmes bouddhistes, ça complète l’histoire. 

 

Nicolas : Tu peux avoir à la fois une musique exigeante, sans verser dans le démonstratif. Ce n’est absolument pas le but, la musique, la voix ce sont les supports de l’histoire. Et il n’y a pas cette volonté de verser dans le show off…

 

TMZ ; Un petit mot de la fin ?

 

Nicolas : Kiki ! (Rires)

Côme : on est content de faire partager notre musique, à la faire découvrir, contents des commentaires, des retours, pas loin de 900 personnes qui nous suivent sur facebook. Ca nous fait extrêmement plaisir et j’espère que ça continuera, que les personnes seront de plus en plus nombreuses, et on a hâte de venir à leur rencontre sur scène.

Adrien : De montrer les autres aspects du groupe, on a d’autres cordes à notre arc, que tu découvriras !

 

Nicolas (chanteur), Adrien (Guitare), Pierre (claviers), Côme (Basse) et Jean-Philippe (batterie)

RUINS OF DHARMA (LILLE, 59)

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